Cette dernière participait samedi à Longueuil aux célébrations pour souligner les 20 ans de l’arrivée au pouvoir des libéraux de Jean Charest.
Elle a occupé plusieurs ministères sous la gouverne de celui qui a dirigé le Québec durant neuf ans.
Questionnée à savoir si le PLQ avait encore sa raison d’être, Mme Jérôme-Forget répond par l’affirmative.
Les taux d’appuis du PLQ chez les francophones sont anémiques.
Selon elle, continuer comme si de rien n’était serait une erreur.
Monique Jérôme-Forget n’est pas la seule qui croit que le PLQ doit faire un examen de conscience.
L’ancien ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Benoît Pelletier, pense que son ancienne formation politique doit « redécouvrir ses fibres nationalistes ».
Selon M. Pelletier, les droits et libertés doivent être conciliés avec l’intérêt collectif.
D’ailleurs, la députée libérale de La Pinière se trouvait sur place.
Elle se réjouissait de revoir tant de militants et militantes de longue date, et d’autres plus nouveaux.
Ensemble, ils se sont rappelés des nombreuses réalisations de gouvernement Charest avant de faire le point sur le parti.