D’après une étude parue l’an dernier, par l’Association Restauration Québec, 65,6% des restaurateurs de la province affirment que ces no-shows seraient en augmentation.
Et 32,9% d’entre eux se disent confrontés fréquemment à ce phénomène.
La propriétaire des restaurants Magia et Madame Thai, à Longueuil, Chantal Isabelle, estime qu’elle a toujours connu cette pratique, après plus de 30 ans de carrière dans le métier et que ce n’est pas nouveau.
Mais, ce qu’elle déplore le plus ce sont les répercussions que peuvent avoir ces no-shows sur la logistique de ses restaurants et sur leurs chiffres d’affaires.
Chantal Isabelle pense que les gens n’ont pas encore conscience de l’impact que ça peut avoir sur leur activité.
Selon elle, pour solutionner ce problème, il faudrait généraliser les dépôts (d’une somme d’argent au moment de réserver), à tout le secteur de la restauration, afin de responsabiliser les clients.
En attendant, la demande de dépôt est encore peu utilisée dans les établissements de la Rive-Sud, nous confie Chantal Isabelle.
Mais cette pratique est de plus en plus courante du côté, par exemple, de Montréal.