Les coûts liés à l’optimisation des services, comme l’implantation d’une garde interne, « doivent se traduire par une amélioration tangible du service à la population », affirme-t-il.
Il ajoute même que le modèle actuel du Schéma de couverture de risques en sécurité incendie « a atteint ses limites ».
Le FM103.3 révélait récemment que le SSI de la MRC éprouvait des difficultés au niveau de la rapidité du déploiement d’une force de frappe (FDF) lors des interventions en incendie.
Le directeur souligne qu’il est « crucial de mobiliser une force de frappe adaptée au risque dès qu’un incendie est suspecté ».
Cette dernière est déployée immédiatement si l’évaluation de la centrale indique un incendie de bâtiment (présence de flammes ou de fumée) ou un incendie extérieur avec risque de propagation comme un feu de véhicule.
La FDF se définit par une capacité de réponse, soit le nombre de pompiers et d’équipements disponibles pour intervenir, et par l’efficacité de la réponse, soit la rapidité et l’efficacité du déploiement de ces ressources sur les lieux de l’incendie.
L’implantation d’une garde interne opérationnelle 24/7 permettrait d’améliorer le temps de réponse des pompiers selon monsieur Tremblay.
Il dit remarquer une réduction du temps de déploiement de 6 à 8 minutes sur les appels survenus pendant une garde interne.
La Ville de Sainte-Julie a justement annoncé il y a quelque temps l’implantation d’une garde interne 24/7 d’ici la fin de 2024.
Cette garde, qui correspond au temps que les pompiers prennent pour se rendre à la caserne depuis leur domicile, vise à garantir l’arrivée d’une équipe de 4 pompiers en moins de 10 minutes sur l’ensemble du territoire de Sainte-Julie, voire en moins de 6 minutes pour le périmètre urbain.
Le pompier d’expérience énonce que les municipalités de la MRC évaluent présentement les possibilités de collaboration pour un déploiement commun des ressources en cas de nécessité d’une force de frappe.