Cette fois, le retard est dû au fait que les deux barges du Groupe Océan qui récupéreront les quelque 3000 tonnes métriques de maïs avant le début de l’opération ne sont toujours pas parties de Québec.
«La préparation des barges qui serviront au déchargement du maïs est toujours en cours. Les barges, lorsque prêtes, transiteront vers le navire», a indiqué une porte-parole de Pêches et Océans Canada par courriel jeudi matin.
Plutôt que de s’amorcer jeudi comme prévu, le déchargement devrait commencer cette fin de semaine, a fait savoir le ministère.
La Garde côtière canadienne (GCC), qui supervise le tout, prie pour que les barges soient inspectées et ainsi prêtes à entreprendre le périple d’ici la fin de la journée.
«C’est un peu plus long que prévu de préparer les barges. On est en attente que les équipements soient prêts. On espère que les barges vont être prêtes aujourd’hui (jeudi), et donc que le transit pourra se faire demain de Québec à Verchères. On attend encore la confirmation», a déclaré en entrevue Amélie Boisjoly-Lavoie, surintendante adjointe par intérim à l’équipe d’intervention environnementale et dangers maritimes de la GCC.
Elle souligne que «c’est quand même un long transit d’une vingtaine d’heures», puisqu’«on ne peut pas aller très vite avec une barge».
Son hypothèse est que le report est «lié au fait que c’était le 1er janvier hier».
Mme Boisjoly-Lavoie rappelle qu’«il faut être flexible dans le monde maritime».
D’ailleurs, les conditions météorologiques pourraient ralentir davantage le déchargement, une fois que les barges seront finalement arrivées à destination.
«Étant donné que le maïs est un grain, il ne peut pas être déchargé lorsqu’il y a des précipitations, parce que ça pourrait le rendre humide et qu’il doit ensuite être entreposé dans des cales qui sont fermées et étanches, donc ça pourrait pourrir. Le déchargement doit se faire dans des conditions où il n’y a pas de précipitations», a affirmé Mme Boisjoly-Lavoie.
Un premier échec
Le week-end dernier, trois remorqueurs avaient essayé en vain de dégager le navire MV MACCOA. L’opération consistait à utiliser les jets d’eau produits par les hélices des remorqueurs afin de retirer les sédiments accumulés le long de la paroi du bateau.
Comme cette première tentative de renflouement avait échoué, on avait dû passer au plan B.