La directive ministérielle, entrée en vigueur le 1er mai, stipule « qu’aucune toilette et aucun vestiaire mixtes (sans distinction garçons/filles) ne peuvent être conçus lors de projets de construction ou de rénovation de bâtiments scolaires ».
Les centres éducatifs doivent cependant « s’assurer de prévoir des toilettes individuelles, universelles et accessibles sans restriction pour les élèves qui en ont besoin ou qui souhaitent les utiliser ».
En revanche, les établissements scolaires dont la construction est entamée à plus de 30 % vont pouvoir conserver leurs toilettes mixtes afin d’éviter des changements aux plans et devis, ce qui causerait des coûts et délais supplémentaires.
Le CSS Marie-Victorin statue que cette directive n’empêche pas « la promotion d’un environnement éducatif qui favorise le respect, la diversité et l’inclusion », un principe que le centre dit avoir à cœur.
La ministre responsable de la région de la Montérégie, Suzanne Roy, évalue pour sa part la directive de « claire » et « bienveillante ».
Par ailleurs, le Centre de services scolaires des Patriotes (CSSP) s’est montré inaffecté par la directive alors que toutes ses nouvelles constructions prévoyaient des toilettes genrées.