La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), martèle depuis des mois, que les conditions de travail ardues poussent les infirmières à quitter le navire.
Or, les établissements de santé ne constatent qu’une légère augmentation, du nombre de démissions.
Selon les chiffres obtenus du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est, 848 employés ont démissionné entre mars et octobre, par rapport à 819 l’an dernier.
Le type d’emploi n’est toutefois pas précisé.
La FIQ a pris part à des manifestations à Longueuil le mois dernier, pour s’opposer à un arrêté ministériel qui oblige les employés à travailler à temps plein.
Le porte-parole du CISSS Montérégie-Est, Hugo Bourgoin, avait alors précisé au FM 103,3, que l’employeur a fait preuve de bonne foi, en appliquant le décret à certains employés en centres d’hébergement et non à tout le personnel du réseau.
Il a aussi rappelé, que 3000 personnes ont été embauchées durant la crise sanitaire.
Auteure : Katina Diep
