Près d’une centaine de personne se sont réunies devant les bureaux du ministre responsable des services sociaux, Lionel Carmant, à Longueuil, pour dénoncer le manque à gagner.
L’organisme, créé en juin 2022, peine à trouver un financement adéquat de la part du gouvernement.
Il doit se rabattre sur des projets à durée variable, et une enveloppe de 85 000 $ destinée à la mission globale.
Ce montant est bien loin des 400 000 $ dont le CALACS estime avoir besoin annuellement pour fonctionner.
Plusieurs femmes ont pris la parole durant le rassemblement pour lire des témoignages de femmes qui ont subi des agressions sexuelles.
Les interventions du CALACS à Longueuil ont doublé dans la dernière année et déjà plus d’une trentaine de femmes se retrouvent sur leur liste d’attente.
Le député fédéral sortant de Longueuil, Denis Trudel a aussi fait parvenir une lettre en appui au CALACS, au ministre Carmant.
La coordonnatrice de l’organisme, Sylvie Langlais, aimerait pourvoir rencontre le ministre rapidement.
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