Ils ont dénoncé ce qu’ils appellent des ingérences dans les compétences du Québec au profit des ambitions politiques de Justin Trudeau.
M. Blanchet a souligné que le budget ne répondait pas aux besoins des Canadiens ni des Québécois, mettant en avant les priorités électorales du gouvernement.
De son côté, le député de Longueuil – Saint-Hubert, Denis Trudel a déploré les multiples ingérences dans les affaires provinciales, craignant des conflits juridictionnels.
Bien que quelques mesures semblent favorables, telles que les investissements en santé mentale, le budget est critiqué pour son impact sur l’autonomie du Québec et son caractère électoraliste.
Les politiciens ont dénoncé, entre autres, l’imposition au Québec et aux municipalités de priorités fédérales en matière de logement.
Ils ont aussi parlé de l’imposition de conditions en infrastructures sous menace de priver les provinces des fonds, le financement d’une assurance médicaments fédérale et de soins dentaires fédéraux.
C’est sans oublier l’imposition de conditions à Hydro-Québec pour l’obtention d’un crédit d’impôt ou l’annonce d’un projet de loi sur des normes pancanadiennes de soins de longue durée.