D’ailleurs, les autorités québécoises et fédérales adoptent des positions pour ainsi dire contrastées.
Le premier ministre François Legault s’est pour sa part montré évasif sur l’avenir du projet.
Selon La Presse canadienne il a refusé de confirmer son soutien.
De son côté, le ministre fédéral de l’Industrie, François-Philippe Champagne, exprime un optimisme prudent, tout en reconnaissant les difficultés de l’entreprise.
Les doutes sur la viabilité du projet se sont accrus ces dernières semaines avec les annonces de mises à pied massives chez Northvolt.
Il y a eu aussi les rumeurs de dépôt de bilan.
L’entreprise a également vendu certains de ses actifs, ce qui laisse planer une incertitude sur ses projets d’expansion en Amérique du Nord.
Les Québécois attendent désormais de connaître les prochaines décisions de Northvolt et d’évaluer l’impact de cette situation sur l’économie régionale.
Les 710 millions de dollars investis par le gouvernement du Québec dans ce projet sont au cœur des préoccupations.