La représentante nationale de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) pour le CISSS de la Montérégie-Est, Fabienne Chabot, estime qu’il faut faire plus face aux hausses de signalements faits auprès de l’ensemble des directions de la protection de la jeunesse (DPJ).
Sa réaction face au bilan annuel des directeurs de la DPJ, qui indique une augmentation de 10 % des signalements, confirme que la situation globale se détériore.
Elle dit que les mesures annoncées en juillet par le ministre Lionel Carmant sont incapables d’endiguer la pression croissante sur le réseau de la DPJ, de la réception des signalements jusqu’à la fin des interventions.
Selon Mme Chabot, cet argent permet juste de transformer des postes à statut précaire en postes permanents et ajoute-t-elle, il n’y a pas plus de bras pour faire le travail sur le terrain.
Elle dit que pour connaître une véritable amélioration, il faut passer par la réduction, voire l’élimination de la surcharge, une meilleure organisation du travail, des mesures pour retenir et attirer le personnel ainsi que l’élimination de la violence faite aux intervenants.
Auteur: Henri-Paul Raymond