Cette dernière accorde le droit à l’entreprise suédoise de détruire 13 hectares de milieux naturels et humides sur le site de la future usine à McMasterville et Saint-Basile-le Grand.
Cette compensation va devoir cependant se traduire par la création, la restauration ou encore la conservation d’un seul milieu naturel d’une superficie de 30 à 50 hectares à proximité du site.
Le président de l’UPA de la Montérégie, Jérémie Lettelier, affirme toutefois « qu’il n’y a pas de règle du un pour un en mesure compensatoire puisque le milieu d’origine qui sera détruit a toujours une valeur écologique supérieure à celui qui sera créé ».
L’UPA Montérégie considère que « ce projet compensatoire viendrait donc amputer la zone agricole de manière inacceptable » en plus de remettre en question le choix de l’emplacement.
Ce dernier est situé sur une place où la biodiversité est la plus riche, les terres agricoles les plus fertiles et les pressions d’urbanisation sont parmi les plus importantes.
« Au même titre que le territoire agricole ne peut être considéré comme un espace en attente de développement urbain, il ne doit pas non plus devenir le site de création de milieux humides anthropiques de remplacement pour les riches entreprises », a ajouté le président.