Malgré un malaise philosophique au sujet du port de signes religieux par les enseignants, la députée indépendante de Marie-Victorin juge que le gouvernement va trop loin.
Même Catherine Fournier elle affirme avoir de la difficulté à comprendre l’importance accordée aux signes religieux, l’impact négatif de l’interdiction sur les membres de la profession justifie plus de modération.
Selon elle, on devrait s’en tenir aux recommandations de la commission Bouchard-Taylor, c’est-à-dire limiter la restriction aux gens en position d’autorité coercitive : les policiers, les juges et les gardiens de prison.
En prenant cette position, Mme Fournier se distancie de celle tenue par son ancien parti, le PQ, qui soutient que l’interdiction devrait s’étendre au personnel des services de garde ainsi que les enseignants des écoles privées.
Auteur : Stéphane Blanchette