L’opération, prévue à la base pour l’automne 2022, devrait dorénavant avoir lieu à l’automne prochain.
Selon la SÉPAQ, le ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs impose ce report parce qu’il doit procéder à une modification réglementaire.
En effet, la loi interdit actuellement la chasse sous toutes ses formes dans les parcs nationaux de la province.
Cette prolongation inquiète les résidents riverains du parc et des experts dans le domaine.
Ils craignent que les cerfs ne se reproduisent en trop grand nombre entretemps et compliquent davantage l’abattage.
Tout comme au parc Michel-Chartrand de Longueuil, il y a trop de cervidés au parc du Mont-Saint-Bruno pour que l’équilibre écologique y demeure stable.
La SÉPAQ y relève toujours une densité de près de 15 cerfs par km2, soit trois fois plus de bêtes que l’écosystème ne peut supporter.
Par conséquent, les animaux affamés s’aventurent hors du parc pour se nourrir, notamment sur les haies de cèdre des habitants de Saint-Bruno-de-Montarville.