Il pourrait cependant s’écouler un certain temps avant que les vannes ne s’ouvrent pour ces ressources encore largement inexploitées au Canada.
D’ici là, les céréales et le minerai de fer restent prédominants.
Ils ont représenté près de la moitié des 36,3 millions de tonnes de marchandises qui ont transité par la voie maritime l’an dernier.
Le président et chef de la direction de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent, Terence Bowles, s’attend à ce qu’un million de tonnes supplémentaires de céréales canadiennes descendent le fleuve Saint-Laurent en 2023.
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce maritime, Bruce Burrows, a souligné que la guerre en Ukraine prolongerait probablement la hausse de la demande pour cette récolte ainsi que pour la potasse.
Le trafic de minerai de fer reprendra à mesure que les constructeurs automobiles « se remettront sur pied », selon M. Burrows.