La mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, fait volte-face, à la séance du conseil d’agglomération, et revient sur une décision qui avait été prise au conseil de ville de mardi.
Il avait été adopté sur division par le conseil d‘accorder un contrat pour faire exécuter des travaux de réaménagement de la salle de réunion G-362 à l’hôtel de ville de Longueuil.
Le plus bas soumissionnaire Construction L. Morin inc., pour la somme de 116 550 $, se voyait confier ce contrat.
Les travaux auraient porté sur de l’éclairage naturel, pour rendre la salle plus fonctionnelle, revoir l’espace et l’acoustique, le tout de nature mécanique, architectural et électrique.
Cette décision avait fait bondir l’opposition qui trouvait impensable que ces travaux devaient être payés par le fonds de roulement local et celui de l’agglomération.
D’autant plus, écrit l’opposition dans une correspondance, que la facture totale est de 23% plus élevée que l’estimation de la Direction des biens immobiliers de la Ville.
Une surévaluation causée soi-disant par un marché saturé et une situation économique de plein emploi.
Le chef de l’opposition, Xavier Léger, ajoute que la rénovation de la salle devait servir, notamment, aux élus indépendants et les travaux auraient été payés à (43%) par le fonds de roulement de l’agglomération de Longueuil.
(Et) tout cela arrive alors que la Ville traverse une période difficile financièrement en raison de la crise actuelle et que cette salle ne sert pas aux services directs aux citoyens.
Auteur : Henri-Paul Raymond