Le conflit de travail dure depuis maintenant deux semaines, en date de ce mardi.
Pourtant, le représentant national d’Unifor, Jean-Yves Fillion, affirme « qu’aucune autre date de négociation n’est prévue pour le moment ».
Il ajoute cependant que le syndicat « est toujours ouvert à négocier ».
Pour sa part, Autobus Longueuil Inc. n’a pour l’instant émis aucun commentaire sur la situation.
À noter que le débrayage vise à améliorer les conditions des chauffeurs d’autobus desservant les écoles du Centre de services scolaire Marie-Victorin.
Leur revenu moyen annuel s’élève à 26 000$, et ce, sans assurance collective ni fonds de pension.
Unifor demande alors à Autobus Longueuil Inc. un ajustement salarial variable entre 15 et 30%.
La partie patronale n’aurait proposé jusqu’à présent qu’une hausse d’environ 5,8%, pour la première année de la convention collective.