Selon l’Agence QMI, la famille estime que le service de police aurait minimisé la gravité du comportement violent de l’ex-conjoint, Anthony Pratte-Lops.
Les policiers auraient mal évalué les épisodes de violence conjugale que subissait Daphné Huard-Boudreault.
La jeune femme l’avait quitté.
Mais, le matin du drame, Pratte-Lops a pénétré dans l’auto de Daphné.
Il y est resté jusqu’à un dépanneur d’Otterburn Park.
La femme a alors signalé le 911, mais les policiers n’ont rien fait pour intercepter l’ex-conjoint une fois sur place, malgré des comportements agressifs envers la femme.
La victime s’est alors rendue, plus tard, au domicile de l’ex pour y reprendre des effets personnels.
Elle était suivie par une policière qui une fois arrivé n’a pu que constater le drame.
Elle a alors arrêté l’ex-conjoint.
Ce dernier a par la suite écopé d’une sentence à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 18 ans.
Aujourd’hui, l’avocate de la famille de la victime parle d’une faute importante de la Régie de police au moment des faits, qui ont conduit au meurtre de Daphné.