Elle a soulevé ce point lors du forum d’information tenu récemment par l’Office de participation publique de Longueuil.
Mme Bellot dit qu’au Québec, entre 60 % et 80 % des constats d’infraction remis aux personnes itinérantes, concernent l’ébriété publique.
C’est plutôt 20 à 40% émis à Montréal.
Pourtant, les autorités sont beaucoup plus tolérantes à l’endroit de la population non-itinérante pour le même type d’infraction.
Mme Bellot dit que même si depuis 2020 l’incarcération pour non-paiement d’amende est abolie au Québec, les personnes en situation d’itinérance sont surreprésentées dans les prisons.
Audio PlayerCéline Bellot insiste sur l’inefficacité de cette approche qui alourdit le fardeau judiciaire des personnes itinérantes et leur ajoute de la difficulté pour se loger.
La directrice de l’Observatoire sur les profilages à l’UdeM plaide en faveur de solutions communautaires plutôt que répressives pour faciliter leur réinsertion sociale.