Des résidents de plusieurs centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) en Montérégie, ont participé au projet provincial OPUS-AP.
Cette démarche vise à réduire la prise de médicaments antipsychotiques.
Elle permet de diminuer les chutes, la violence physique ou verbale et la résistance aux soins d’hygiène.
Sur le territoire du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est, 18 résidents d’un CHSLD de la région ont participé à la phase 1 en 2018-2019.
Selon le dernier rapport annuel, les résultats démontrent que la prise de cette médication a diminué de 44 %, chez les résidents de l’unité participante.
Pour le secteur Montérégie-Centre, 33% des usagers visés ont réduit la prise de médicaments et certains autres ont cessé leur utilisation.
De nouvelles approches non pharmacologiques ont été adoptées telles que l’utilisation de salles d’apaisement et la musicothérapie.
La phase 2 du projet ministériel est en cours et la phase 3 vise une implantation à l’échelle du Québec d’ici 2021.
Auteure : Katina Diep