La conseillère indépendante de Marie-Victorin, Catherine Fournier, a vu sa motion être refusée de débat en Assemblée nationale du Québec mercredi.
L’indépendante voulait que l’ASSNAT débatte sur l’obligation de donner de la formation sur l’hypersexualisation par un professionnel en la matière aux responsables de l’application des codes vestimentaires dans les écoles secondaires.
Mme Fournier apporte son support aux jeunes de 12 à 17 ans qui dénoncent l’hypersexualisation des filles par le biais du code vestimentaire dans les écoles secondaires.
La députée affirme que le problème se situe à l’opposé du fait qu’un certain décorum soit de mis dans l’habillement des jeunes.
Il se trouve dans la sexualisation du corps de jeunes filles mineures et sous prétexte que cela pourrait «déconcentrer» ou carrément «exciter» les garçons.
D’ailleurs, des garçons sont allés à l’école au début du mois en portant une jupe.
Ils voulaient envoyer un message de tolérance et d’ouverture et dénoncer la pression sociale mise sur les femmes avec leur tenue vestimentaire
Ça a été le cas notamment à l’école internationale Lucille-Teasdale de Brossard.
Catherine Fournier reçoit des appuis dans sa volonté de débattre du sujet, mais d’autres, via les réseaux sociaux, l’accusent de s’emparer de causes médiatisées.
Auteur : Henri-Paul Raymond