Cette situation marque une première au Québec et risque de s’étendre vers d’autres installations d’Amazon en province, dont à Saint-Hubert.
D’une part, la CSN a déposé une requête auprès du Tribunal administratif du travail (TAT) pour les 200 travailleurs de Laval.
Selon Caroline Senneville, présidente de la CSN, cette action fait suite à plusieurs mois de mobilisation et de sensibilisation des employés.
Il y serait question des avantages de la syndicalisation face aux conditions de travail précaires, incluant des cadences élevées et des salaires insuffisants comparativement aux standards du secteur.
L’entrepôt de Saint-Hubert compte environ 300 travailleurs.
Mme Senneville met en garde contre les tactiques antisyndicales d’Amazon, y compris l’intimidation et la propagation de propagande.
Le TAT doit procéder à la vérification de la représentativité du syndicat, et si confirmée, émettra une accréditation officielle.