La Commission scolaire Marie-Victorin et sa présidente, Carole Lavallée, tiennent le fort contre le projet de loi 40 qui pourrait être adopté dès cette semaine.
Mme Lavallée écarte la possibilité de tenir des manifestations, mais elle souhaite quand même informer la population de l’incohérence du projet de loi 40.
Si le projet de loi 40 est adopté par l’Assemblée nationale, la nouvelle instance scolaire sera supervisée par les directions générales des commissions scolaires plutôt que par les commissaires.
Ces derniers verront leurs titres et leurs pouvoirs transférés, dès le 1er mars, aux directions générales qui vont assurer le relais vers un nouveau conseil d’administration.
Les présidents, comme Mme Lavallée, demeurent en service pour un comité conseil à la disposition de l’organisation jusqu’à la fin juin.
La structure du conseil d’administration va également changer.
La structure du CA passera de gens élus par le biais des élections scolaires à des membres désignés selon différents moyens.
Le projet de loi 40 donne suite à la promesse électorale de la CAQ d’abolir les commissions scolaires.
Auteur: François Bertrand-Potvi