Le projet de loi est destiné à préserver le territoire agricole et sa vitalité.
D’abord, la CMM accueille favorablement des mesures comme la taxe sur les terres en friche et le contrôle des acquisitions foncières, jugées essentielles pour contrer la spéculation.
C’est par exemple une taxe sur les friches agricoles et un mécanisme de contrôle de certaines acquisitions foncières pour en freiner la spéculation.
Elle insiste toutefois sur la pérennité de son Programme de compensation aux municipalités rurales, lancé en 2019.
Il bénéficie à 19 municipalités agricoles et requiert 2,5 M$ annuels sur 10 ans.
La CMM recommande aussi l’instauration d’un droit de préemption et de pouvoirs d’expropriation pour mieux protéger les terres inexploitées et en faire éventuellement des lots exploitables pour l’agriculture.
« Ces mesures permettraient de remettre les terres en culture et de renforcer l’autonomie alimentaire du Grand Montréal », a déclaré Marie Plourde, présidente de la commission de l’aménagement.
La CMM invite le gouvernement à intégrer ces recommandations dans le projet de loi.