C’est ce qu’il a récemment affirmé à CTV News.
En fait, l’homme de couleur attend toujours des documents exigés auprès de la Ville, relatifs aux arrestations sans motif réel de circulation envers des gens de couleur.
Il donne à Longueuil jusqu’à la fin de la semaine pour lui fournir ces données.
M. De Bellefeuille comprend mal pourquoi la Ville, tout comme le Service de police, semble faire fi d’une décision du tribunal pour éliminer toute interception basée sur le profilage racial.
Il ajoute que son combat dure depuis 10 ans (mars 2012) et il n’a toujours pas obtenu justice.
CTV n’a aussi obtenu aucune réponse des deux instances, en raison d’une mise en demeure reçue par Longueuil.
Un avocat a spécifié que « les données fondées sur la race sont cruciales pour déterminer si un groupe racial est ciblé par la police. »
Rappelons qu’un policier et le SPAL ont été condamnés en 2020 à payer 12 000$ en dommages-intérêts à Joël De Bellefeuille pour profilage racial.
Ils devaient aussi appliquer des mesures de redressement, selon le Tribunal des droits de la personne.