En effet, près de 9000 éducatrices, membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), ont voté en faveur d’un mandat de grève.
Ce moyen prévoit une ouverture de plus en plus tardive des services de garde, jusqu’à une éventuelle fermeture complète.
Ces mesures de pression visent à faire avancer les négociations avec le gouvernement du Québec, elles piétinent.
Les éducatrices réclament de meilleures conditions de travail, une rémunération plus juste, dont une revalorisation de la subvention qui leur permet de couvrir leurs dépenses.
Les services de garde pourraient ouvrir de plus en plus tard, jour après jour, jusqu’à une demi-journée ou une journée complète de grève, et ce, si les négociations sont infructueuses.
Cette situation met les parents dans une situation délicate, alors qu’ils doivent trouver des solutions de garde de dernière minute pour leurs enfants.
La présidente de la FIPEQ, Valérie Grenon espère que le gouvernement comprendra l’urgence de la situation et reviendra à la table des négociations avec une offre sérieuse.