C’est le cas, ajoute, Jean-Yves Fillion, pour le salaire des chauffeurs en grève depuis le mardi 21 mars.
Le revenu moyen annuel est de 26 000$ et ils ne bénéficient d’aucune assurance collective ni d’aucun fonds de pension, dit M. Fillion.
Il soutient aussi que l’employeur a reçu une aide gouvernementale pour pallier à la pénurie de main d’œuvre et au coût de l’essence.
Cette dernière varie entre 15% et 30%, soit ce que demande le syndicat comme ajustement salarial.
De plus, indique M. Fillion, la partie patronale a offert, pour la première année de la convention collective, environ 5,8%.
C’était lundi dernier.
Il doit faire plus pour stopper l’hémorragie causée par la pénurie de main-d’œuvre qui menace le transport scolaire.
Quelques autres points seraient en litige, dont le pourcentage alloué aux vacances, des montants destinés aux voyages parascolaires, le rôle des surnuméraires et deux griefs concernant l’interprétation de certaines clauses de la convention collective.