Plusieurs résidents anglophones ont profité de l’évènement pour exprimer leurs inquiétudes à ce sujet.
C’est en raison de l’entrée en vigueur de la loi 96 sur la langue française le 1er juin dernier.
En vertu de cette nouvelle loi, le statut bilingue d’une municipalité ou d’un arrondissement peut être révoqué si moins de 50% de sa population est anglophone.
C’est le cas de Greenfield Park.
En effet, 5940 résidents de ce secteur de Longueuil sont anglophones.
Ceci représente 35,6 % de sa population, selon les données du dernier recensement de Statistique Canada de 2016.
Néanmoins, M. Joly tient à rassurer les résidents inquiets et les invitent à lire l’article 29.2 de la loi 96.
Cette disposition prévoit qu’un organisme municipal peut conserver son statut bilingue.
Il doit adopter une résolution dans les 120 jours suivant la réception d’un avis de l’Office de la langue française envoyé aux municipalités.
À ce sujet, Sylvain Joly précise que la ville de Longueuil n’a pas encore reçu un tel avis et qu’il compte être proactif dans ce dossier dès sa réception.
Enfin, le président de l’arrondissement a plaidé en faveur du caractère bilingue de l’arrondissement.