La semaine dernière, la GRC a confirmé avoir ouvert des enquêtes sur le Service à la Famille Chinoise du Grand Montréal et le Centre Sino-Québec de la Rive-Sud, situé à Brossard.
Dans un communiqué diffusé ce mardi par le cabinet d’avocats montréalais Arsenault Dufresne Wee Avocats, les groupes concernés ont mentionné qu’ils souhaitent que leurs droits fondamentaux soient respectés.
Ils soulignent aussi l’importance de la présomption d’innocence.
Les deux organisations affirment que c’est seulement après avoir été contacté par des médias qu’elles ont appris « avec étonnement » l’existence de cette enquête à leur égard.
Les postes de police présumés sont décrits comme des avant-postes à l’étranger qui servent à « persuader » les personnes qui, selon les autorités chinoises, sont des fugitifs vivant à l’étranger de retourner en Chine pour faire face à des accusations.
La déclaration des organisations indique qu’ils s’opposent à toute forme d’intimidation et de harcèlement, et invitent toute personne victime à dénoncer ces agissements.
Elles mettent aussi en garde la population et les médias face aux amalgames, « particulièrement suivant le contexte de pandémie où la communauté chinoise a été fortement stigmatisée ».