Ainsi, l’électricité voyagerait sur une nouvelle ligne construite sous terre.
Elle serait entre le poste Hertel, situé à La Prairie, jusqu’aux États-Unis sur une ligne de près de 600 km.
Cependant, Hydro-Québec et son partenaire américain, Transmission Developers, compétitionnent contre d’autres fournisseurs d’énergie sur ce contrat.
Le projet baptisé Champlain Hudson Power Express permettrait d’acheminer près de 10 térawattheures (TWh) d’électricité par année.
Cela représente environ le cinquième de la consommation de la ville de New York, selon Hydro-Québec.
Une électricité qui serait le mélange d’hydroélectricité produite au Québec et d’énergie renouvelable produite aux États-Unis.
Par conséquent, des consultations publiques seront lancées dans les prochaines semaines.
Si le projet va de l’avant, ça pourrait être le plus gros coup d’Hydro-Québec à ce jour.
Cependant, la société d’État refuse de révéler les retombées pour ce contrat de 25 ans, tant qu’il n’est pas octroyé pour des raisons de confidentialité.
Toutefois, à titre d’exemple, les revenus d’un contrat de 20 ans obtenu au Massachusetts sont estimés à environ 10 milliards de dollars.