La compagnie longueuilloise Pratt & Whitney s’apprêterait à mettre à pied entre 20 et 30% de sa main d’oeuvre, selon le syndicat Unifor section locale 510.
Certains secteurs pourraient être plus durement touchés.
Cette situation serait causé par une baisse draconienne du carnet de commandes auprès de la compagnie en raison de la COVID-19.
Le Syndicat affirme être en pourparlers avec la direction de l’entreprise pour trouver un compromis pour amoindrir les effets secondaires sur les employés.
Unifor se dit déçu de la tournure des discussions car il rejette, soutient-il, « l’idée de devancer les fenêtres de retraite sous prétexte que cela représente un coût énorme et que, dans les circonstances actuelles, ils n’ont pas les liquidités nécessaires. »
Le Syndicat croit pour sa part que l’employeur serait gagnant lors de la reprise puisqu’il aurait sauvé une partie de sa relève en investissant dans la formation et les programmes travail-études en alternance, le DEP en usine chapeauté par les écoles, etc.
Auteur : Henri-Paul Raymond