Les manifestants déplorent que Mireille ait eu besoin de son téléphone cellulaire pour dénoncer une situation dans laquelle elle disait craindre de mourir en raison des traitements administrés.
Mme Ndjomouo avait été hospitalisée le 7 mars pour un malaise à une hanche et le personnel soignant l’a mis en isolement, craignant qu’elle souffre de tuberculose.
Elle affirmait être allergique à la pénicilline et pourtant, il lui en aurait été administré.
Dans la vidéo qu’elle a faite et publiée sur des réseaux sociaux, elle se plaignait que son corps enflait et qu’elle éprouvait de la difficulté à respirer, elle voulait être transférée d’hôpital.
Elle est décédé le 9 mars après son transfert à l’hôpital Général Juif de Montréal.
La communauté camerounaise réclame des soins de santé égaux pour tous.
Une dame qui travaillait avec la défunte a pris la parole lors de la manifestation pour raconter l’histoire de Mme Ndjomouo et sa situation à l’hôpital.
Selon cette dame, la patiente se sentait insécure par rapport aux soins qu’elle recevait.
Mireille Ndjomouo lui aurait demandé de la filmer pour publier et transmettre son message, à la manière de Joyce Echaquan.
Un homme d’origine caucasienne a également pris la parole.
Son fils est décédé il y a 14 mois à Charles-Le Moyne.
Il se bat depuis pour réclamer des réponses.
Il mentionne que les soins de santé sont une bataille de toutes origines humaines.
Manon Massé, de Québec Solidaire, était aussi présente pour offrir son support.
Extrait de la manifestation:
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