Ces travailleurs de la santé, encadrés par la Fédération régionale des OSBL d’habitation de la Montérégie et de l’Estrie (FROHME), se sont exprimés ce mardi à Longueuil.
Leur porte-parole, le médecin Félix-Le-Phat-Ho, soutient que la crise du logement affecte directement la santé de leurs patients vivant dans des habitations inadaptées.
Près du quart des ménages de Longueuil vivent dans un tel logement insalubre, puisqu’ils ne peuvent se loger ailleurs.
Ces mauvaises conditions de vie augmentent les risques de problèmes respiratoires, infectieux, ou même mentaux.
M. Le-Phat-Ho et ses collègues cherchent donc à convaincre les décideurs que financer le logement social va réduire le fardeau du réseau de la santé.
En plus de militer pour des investissements massifs, la présidente de la FROHME, Denise Godbout, plaide pour que le provincial désengorge la Société d’Habitation du Québec.
Selon elle, ses longues procédures bureaucratiques nuisent à la réalisation de projets locatifs urgents.