C’est ce que révèle une enquête du Journal de Montréal.
Ces chiffres illustrent non seulement l’expertise et la responsabilité accrue des hauts fonctionnaires, mais soulignent également une certaine dispersion du pouvoir au sein de l’État.
Ces salaires élevés sont souvent justifiés par des années d’expérience et des rôles critiques dans des secteurs clés comme la santé et les finances.
Les exemples aussi sont nombreux en Montérégie, autant dans les CISSS, les Centres de service scolaire ou dans la fonction publique municipale, le transport ou la police.
C’est le cas aussi pour l’appareil municipal comme à Longueuil, Brossard ou Varennes ou Beloeil.
Par exemple, le directeur général de Longueuil, Alexandre Parizeau gagnerait 275 680 $ et celui de Brossard, Guy Benedetti, 262 650 $.
La PDG du CISSS Montérégie-Centre aurait un revenu de 249 945 $, c’est 6 000 $ de plus que le président-directeur général du même établissement.
Le chef de police de Longueuil aurait un salaire dépassant les 232 000 $ et l’ex-directeur général de Saint-Bruno, Vincent Tanguay, un montant de 214 200 $.
Le poste de direction des CSS Marie-Victorin, Grandes-Seigneuries et des Patriotes rapporte rapporte un peu moins de 200 000$ annuellement.