Leur démarche vise à faire reconnaître les droits fondamentaux de ce cours d’eau.
Le président d’Environnement Nature Boucherville, Guy Morin, a d’ailleurs déposé une résolution au conseil municipal en décembre.
Il considère que les municipalités sont des « acteurs clés » pour la protection de l’eau et de la biodiversité.
Un autre citoyen, André Lafrance, a affirmé que la loi protège certaines espèces mais pas les écosystèmes comme le Saint-Laurent.
De plus, d’autres municipalités veulent un statut juridique pour le fleuve, dit-il.
Des résidents de Boucherville ont aussi signé sa requête présentée aux élus.
Ces défenseurs de l’environnement soulignent qu’ils s’inspirent de la position de l’Observatoire international des droits de la nature.
Le maire Jean Martel s’engage enfin à discuter de cet enjeu à la Table des maires.