Le syndicat a répondu par la positive à l’invitation du Conseil central de la Montérégie-CSN afin de porter la voix des 150 travailleurs qui ont été placés en lock-out par l’entreprise ontarienne le 11 mars dernier.
Ces 150 membres entament donc présentement leur huitième semaine de lock-out et réclament des changements notamment en ce qui concerne leur salaire, leur horaire de travail et les heures supplémentaires.
Les quelque 400 griefs non réglés sont aussi au cœur de la négociation avec l’employeur.
Le président du Syndicat, Steve Nault, clame haut et fort que ses membres sont « déterminés et mobilisés pour se faire respecter ».
« Les travailleurs sont unis et exigent que l’employeur laisse son mépris de côté », poursuit monsieur Nault.
« En pleine crise d’inflation et de pénurie de personnel, il est urgent de régler ce conflit de travail en répondant aux préoccupations des travailleurs », soutient la présidente du Conseil centrale de la Montérégie-Est—CSN, Annette Herbeuval.
Le Syndicat de l’entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries de plomb souhaite ainsi que la négociation se dénoue le plus rapidement possible afin de mettre un terme à la conciliation qui dure depuis plusieurs semaines.