Les quelque 227 travailleuses et travailleurs de l’usine, connue précédemment sous le nom de Sandoz, ont débrayés le 25 mai dernier.
L’usine est responsable de la fabrication de produits médicaux injectables considérés essentiels pour les établissements de santé.
Ces produits sont par exemple des dérivés de morphine.
Le conflit découlerait d’une mésentente entre l’employeur et le syndicat sur, notamment, le volet salarial, les horaires de travail et le régime de retraite.
Le contrat de travail est échu depuis la fin de l’année 2021 et les négociations donneraient peu de résultats.
Delpharm aurait fait des offres salariales jugées ridicules selon les Teamsters Québec.
D’ailleurs, une séance de conciliation déposée au ministère du Travail n’a rien donnée en avril dernier.
Le délégué de l’usine, Éric François.