Le portrait des finances de la Ville de Boucherville s’annonce reluisant, malgré les dépenses imprévues qui découlent de la crise sanitaire de la COVID-19.
Le maire Jean Martel a rendu public cette semaine le rapport financier 2019 qui fait état d’une baisse de 5% de la dette non-subventionnée et des surplus de 5,7 M$.
Ces surplus ont permis de faire face aux conséquences de la pandémie, a-t-il déclaré.
Selon les faits saillants du document déposé, notons une hausse de la taxe foncière limitée à 1% (une première en six ans) et des revenus de 4,2 M$.
Boucherville est également devenue propriétaire a 100% du Centre multifonctionnel Francine-Gadbois, en épongeant la dernière créance de 500 000$.
Maintenant selon les projections de la période du mois de mars au mois d’août de l’année en cours, Boucherville perd l’équivalent de 1 M$ en revenus.
La Ville ne peut plus compter sur les revenus des activités estivales, telles que les « Rendez-vous champêtres », un manque à gagner de 500 000 $.
Depuis le début de la crise sanitaire, la mise à pied de 25% du personnel a été nécessaire, pour économiser environ 600 000$ en salaires.
Écoutons le maire Jean Martel.
M. Martel explique par ailleurs que l’achat de masques et des affiches rappelant les consignes de la Santé publique, font partie des dépenses imprévus.
Auteure : Katina Diep
Extraits sonores et image courtoisie de TVRS