C’est le cas notamment aux hôpitaux du Haut-Richelieu et Charles-Le Moyne.
Cette bactérie aurait été introduite principalement par des voyageurs.
Elle est préoccupante en raison de sa résistance aux traitements standards.
Selon Amélie Thuot, microbiologiste infectiologue, il est possible de porter la BGNPC sans symptômes, mais les infections restent rares et traitables.
La transmission se fait par contact, ce qui rend les mesures d’hygiène essentielles.
Il y a cependant des moyens de limiter la propagation.
Il faut que les hôpitaux appliquent des protocoles stricts.
Ces protocoles passent par le lavage des mains obligatoire, l’isolement des patients infectés et le dépistage ciblé.
Mme Thuot insiste sur la vigilance collective et la rigueur des procédures pour contenir cette menace émergente.
La sonnette d’alarme est tirée et il en va de la responsabilité partagée du public et du personnel médical, indique Mme Thuot.
SOURCE: La Presse canadienne