Cette reprise propulse ses ventes et la compagnie réussit à transférer à ses clients les coûts liés à l’inflation alimentaire.
La société a enregistré une hausse de ses ventes de 27,4 % à 138 millions $ au cours du deuxième trimestre terminé le 11 juin.
La direction a attribué cette progression à l’effet de l’assouplissement sanitaire dans les restaurants, à l’inflation et à deux acquisitions réalisées en avril.
« C’est un cinquième trimestre consécutif où les revenus augmentent », souligne Louis Frenette, le président et chef de la direction.
Colabor a réussi à tirer son épingle du jeu dans un contexte de flambée de l’inflation en alimentation.
En juin, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 8,8 % pour le segment « aliments ».
La société a enregistré un bénéfice net de 1,7 million $, comparativement à 1,6 million $, toujours au deuxième trimestre.
Cette modeste progression s’explique par des éléments comptables, soit des frais qui ne sont « pas liés aux opérations courantes », à des charges d’impôts et des amortissements, rapporte la direction.
Depuis le début de l’année, Colabor a remboursé 2,3 millions $ de sa dette, qui est passée de 48,4 millions $ à 46,1 millions $.
Après un bond de l’action de Colabor de plus de 10 % en avant-midi, l’enthousiasme des investisseurs s’est tempéré en fin de séance, vendredi.
L’action ajoute 1 cent, ou 1,28 %, à 79 cents à la fermeture de la séance à la Bourse de Toronto.