Il s’agit d’une conclusion du rapport d’enquête de la coroner Me Géhane Kamel, sur les décès en CHSLD rendu public ce lundi.
Yvon Luc Brodeur était un résident de cet établissement de Longueuil.
Son cas fait partie de la vaste enquête sur les personnes âgées emportées par la COVID-19 lors de la première vague.
M. Brodeur avait du mal à s’alimenter et s’hydrater, peut-on lire dans le document.
C’est sa conjointe qui prenait soin de lui.
L’urgence sanitaire a été déclarée en mars 2020.
C’est par la suite que les visites étaient interdites dans les centres d’hébergements.
La conjointe de M. Brodeur a porté plainte pour avoir droit aux visites à titre de proche aidante.
Or, une gestionnaire a refusé de lui accorder.
Elle avait déjà retrouvé son mari dans « un état lamentable » après une première interdiction des visites en raison de l’influenza.
« Il fallait une condition médicale stable pour passer au travers la première vague », selon Me Kamel.
Le décès de M. Brodeur est donc « indirectement attribuable à la directive d’empêcher les proches aidants d’être au chevet des résidents », affirme la coroner dans son rapport.