Le dossier sur le devenir des cerfs de Virginie du parc Michel-Chartran à Longueuil s’est donc rouvert ce vendredi matin, à Montréal, devant la Cour d’appel du Québec.
Le juge de la Cour d’appel a annoncé qu’il rendra son verdict la semaine prochaine.
Les avocats des deux parties se sont ainsi succédés, devant lui.
Ils sont revenus sur les grands éléments de cette affaire, lors de longues plaidoiries.
L’avocate, Me Anne-France Goldwater, a rappelé que l’abattage à l’arbalète de ces cerfs est totalement immoral et d’une grande cruauté.
Les avocats de la Ville de Longueuil ont, notamment, pointé du doigt leur volonté de relocaliser ces animaux.
Selon eux, cette décision n’est pas plus synonyme de « bien-être animal ».
Mais pour le directeur général de Sauvetage Animal Rescue, Eric Dussault, certaines de ces informations ont été erronées par la partie adverse.
Aussi, la notion de « droit nouveau » a été largement évoquée durant cette audition.
La directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques à la SPCA, Me Sophie Gaillard, espère que la Cour d’appel va mieux considérer cette notion là.
Enfin, Me Goldwater est convaincue que les moeurs sur le droit des animaux vont changer, aussi bien dans les tribunaux que dans la société au Québec.
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