C’est ce qu’il déclare dans une lettre ouverte publiée ce mercredi.
En fait, M. Fortier conteste la décision du juge Lukasz Ganozik, qui accorde un « droit au profit spéculatif » au propriétaire du milieu naturel, le sénateur Paul J. Massicotte.
Selon le juge, la municipalité doit indemniser le promoteur si elle veut protéger le boisé.
C’est parce qu’elle le priverait ainsi des revenus qu’il pourrait obtenir en exploitant son terrain.
M. Fortier croit que cette décision « aura des effets dévastateurs » si la Cour la maintient.
D’une part, il pense que la majorité des Villes n’a pas les moyens d’offrir des compensations s’élevant à plusieurs millions de dollars.
De plus, le conseiller soutient que « les fonds publics ne devraient pas servir à enrichir des spéculateurs immobiliers. »
M. Fortier conclut que Québec doit donc réformer la Loi sur l’expropriation.
Selon lui, c’est pour que les villes puissent acquérir des milieux naturels à leur juste valeur marchande.
Il recommande aussi une révision de la fiscalité municipale, qui encourage selon lui l’étalement urbain aux dépens de l’environnement.