Le conseil de ville a donc profité de sa rencontre du 21 mars pour mandater ses avocats afin qu’ils entament les démarches nécessaires pour aller en appel.
Toutefois, la Ville ne va offrir aucun autre commentaire pour le moment, puisque le dossier est toujours judiciarisé.
Rappelons que la Cour supérieure a conclu le 8 mars dernier que l’ancienne administration de Saint-Bruno avait tenté une « expropriation déguisée » contre le propriétaire du boisé.
Ce dernier, le sénateur Paul J. Massicotte, mérite donc, selon le tribunal, de recevoir une indemnisation équivalente aux profits qu’il aurait pu gagner en exploitant son terrain.
Le conseiller municipal, Vincent Fortier, a dénoncé cette décision la semaine dernière.
Il soutient qu’elle établirait un précédent « dévastateur » pour la protection des milieux naturels par les municipalités, si elle est acceptée.
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