De concert avec l’Union des producteurs agricoles (UPA), ils veulent être aidés.
Ils souhaitent que Québec et Ottawa débloquent une aide pressante de 12 M$.
L’aide servirait à relancer et à moderniser ce secteur agricole.
Les deux instances estiment qu’il y a urgence d’agir.
C’est en raison du pourcentage exceptionnellement élevé de mortalité hivernale des colonies d’abeilles cette année.
Ils demandent donc un prêt sans intérêt.
Le prêt est pour soutenir la recherche compte tenu de l’inefficacité grandissante des produits utilisés pour combattre les parasites.
Ils ont indiqué ce mercredi matin que près du quart des abeilles sont mortes durant l’hiver au Québec et au pays.
De plus, les pertes du dernier printemps frôlent les 60%.
C’est un seuil jugé historique.
Les programmes d’aide habituels de La Financière agricole du Québec ne sont pas conçus pour faire face à ce contexte exceptionnel.
« Ce qui est requis, c’est un fonds d’aide spécialement dédié à la reconstruction du cheptel, au développement du secteur et à sa productivité », a indiqué le président général de l’UPA, Martin Caron.
Le déclin des populations d’abeilles a généré une vaste inquiétude chez les apiculteurs, la communauté scientifique et le grand public.
Plusieurs facteurs sont dont un parasite arrivé au Québec au début des années 90, dont le Varroa destructor.