«Déjà depuis janvier, l’inflation est beaucoup plus élevée que ce qu’avait prévu la Coopérative», a dit son président et chef de la direction, Émile Cordeau.
Cette dernière ressent donc des pressions importantes sur ses coûts d’intrants.
Ainsi, la flambée des prix se manifeste sur l’ensemble de la chaîne de production d’Agropur.
Ces hausses de prix à l’intrant touchent notamment le transport et les emballages.
Elle touche aussi tout ce qui est lié au pétrole, les plastiques, etc et la main-d’oeuvre.
Le prix du lait, un intrant important pour la coopérative de Saint-Hubert, a augmenté de 8,4 % en février.
La hausse est en vertu d’une révision annuelle décrétée en octobre par la Commission canadienne du lait (CCL).
(Et) ce prix risque encore d’augmenter puisque les producteurs de lait aimeraient que la CCL prévoie un deuxième ajustement annuel.
C’est en raison du contexte inflationniste exceptionnel.
Avec le remboursement de sa dette, Agropur se trouve également dans une meilleure posture financière qu’elle ne l’était au moment où M. Cordeau avait pris les rênes de la coopérative en octobre 2019.
La dette a diminué de 1,1 milliard $ ou 45 %, pour atteindre 1,3 milliard $ à la fin de l’année 2021.