Les deux hommes en question comparaissent ce lundi au Palais de justice de Rimouski.
La Couronne leur reproche d’avoir divulgué le nom de la plaignante sur le réseau social Twitter (à l’époque).
Le tribunal avait cependant imposé une ordonnance de non-publication pour protéger l’identité de la victime.
Il interdisait ainsi la diffusion de tout renseignement permettant de l’identifier.
Les deux accusés, âgés de 62 et 43 ans, risquent une amende maximale de 5 000$ et un emprisonnement maximal de deux ans.
Catherine Fournier, en entrevue à 24 heures, pense que cela envoie un « bon message aux victimes ».
Cela permet une « prise de conscience collective » sur l’importance de respecter les ordonnances de protection des victimes, afin de les inciter à porter plainte.