Ce Collectif pour un accès équitable aux plans d’eau a justement publié jeudi dernier une lettre ouverte, adressée au premier ministre du Québec, François Legault.
Ses membres y déclarent notamment que de nombreuses villes imposent des mesures et des tarifs discriminatoires pour limiter l’accès aux lacs et rivières sur leur territoire.
Le vice-président de l’Association des pêcheurs sportifs du Québec, Francis Girard, expose quelques exemples.
Le Collectif réclame donc en priorité « l’imposition d’un moratoire aux villes et municipalités riveraines du Québec sur tout changement relatif à l’accès aux plans d’eau. »
Ces organismes veulent aussi que le gouvernement provincial et l’Union des municipalités du Québec clarifient leur position au sujet de l’accès à l’eau.
Ils demandent enfin des « échelles de coûts standardisées » et la reconnaissance officielle de la problématique.
La formation d’un comité de travail est aussi demandé.
Francis Girard conclut que l’accessibilité aux cours d’eau demeure un droit accordé à l’ensemble de la population.
Il affirme que les lacs, rivières et fleuves du Québec ne sont plus la propriété des élites, comme au temps des clubs privés de chasse et de pêche.