Le conseil de ville de Saint-Bruno-de-Montarville a convenu mardi soir d’abolir les amendes et les frais de retard à la bibliothèque.
À ce jour, 148 bibliothèques publiques à travers le Québec ont éliminé les amendes, soit près de 16% des établissements, selon l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ). Le concept prend aussi de l’ampleur à travers le monde.
L’ABPQ recommande l’abolition des frais puisque qu’ils peuvent représenter une barrière économique pour les personnes défavorisées, en particulier les jeunes. L’association souhaite maintenir l’accès à la culture et à l’alphabétisation à toutes les clientèles.
Si la gratuité de l’abonnement est devenue une condition au financement des bibliothèques par le gouvernement québécois depuis 2017, il pourrait arriver la même chose pour l’abolition des frais de retard.
Auteure : Magalie Masson