Les spécialistes craignent la disparition de certaines espèces vulnérables, à la suite de la pêche de la carpe asiatique dans le bassin de Chambly le 16 juillet dernier.
Elle mange jusqu’à 20% de son poids par jour et peut peser plus de 100 livres et elle n’a ni prédateur ni compétiteur dans notre environnement.
La professeure de géologie au CÉGEP Édouard-Montpetit, Isabelle Saulnier ajoute des détails :
Sa présence au Québec a été confirmée dans au moins 16 sites entre 2015 et 2017, mais il s’agit seulement du deuxième individu à être physiquement observé et capturé.
Les spécialistes craignent notamment la disparition du chevalier cuivré, un poisson fragile que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) tente de protéger depuis 2007.
Le MFFP continue de combattre ce poisson envahissant grâce au Programme québécois de lutte contre les carpes asiatiques lancé en 2016.
Auteure : Cybèle Olivier