Selon des données présentées lors d’un bilan de début d’année, 17 lockouts ont été décrétés dans les 12 derniers mois auprès des syndicats affiliés à la centrale.
La présidente de la CSN, Caroline Senneville, estime que ces méthodes servent à tenter d’affaiblir les syndicats.
Elle constate de nombreuses injonctions et des ingérences.
Pour Mme Senneville, toutes ces tactiques servent à empêcher la formation de syndicats ou intimider les travailleurs une fois qu’ils sont syndiqués.
La CSN est donc inquiète de ce qu’elle considère comme étant une tendance.
Les déclarations du ministre du Travail québécois, Jean Boulet, concernant l’utilisation d’articles similaires à l’article 107 du Code canadien du travail, font aussi craindre la CSN.
L’article concerne le droit de grève et la possible révision du Code du travail.
La centrale syndicale poursuit ses négociations avec Québec en 2025 dans les dossiers des CPE et des paramédics.
Elle veut aussi inciter les syndicats à revendiquer des salaires minimums d’au moins 20$ de l’heure lors du renouvellement de prochaines conventions collectives.